Les vagues qui m’inspirent s’écraseront tôt ou tard
La nuit va hisser son drapeau de victoire
Pensées engagées se dispersent en douceur
Alors que chaque matin se fond dans la noirceur
À la lumière du jour c’est dur de t’écrire
Étagères poussiéreuses me donnent le goût de vomir
Silence fascinant de cette chambre déserte
Souvenirs sur papier d’une vieille silhouette
Dans l’attente d’une rime qui dirige mon discours
C’était une soirée parfaite pour une peine d’amour
Décalage horaire qui éprouve ma patience
Me laissant face à face avec ton insouciance
La musique de ton monde résonne peu dans le mien
À force de tendre l’oreille je n’entends plus rien
Notre temps ne rythme plus comme avant
Les distances nous imposent à chacun notre présent
Les parfums du printemps me sont étrangers
Ces journées qui rallongent ne font que se vider
De ton côté du globe avril chatoie l’hiver
Jamais je n’aurais pensé m’ennuyer d’hier
© Kat And Die Kunst